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Patrimoine et Urbanisme

Le site de la vallée du Clain en voie de classement

Falaises remarquables, perspectives intéressantes, végétation abondante : les vallées du Clain, du Miosson et de la Menuse justifient une protection.

 

Depuis le 16 novembre, une enquête publique est ouverte dans les mairies de Poitiers, Saint-Benoît, Ligugé, Croutelle et Smarves. Elle se prolongera jusqu'au 18 décembre. La finalité : obtenir enfin le classement et l'inscription des vallées du Clain, du Miosson et de la Menuse pour leur qualité environnementale. L'aboutissement d'un projet lancé il y a plusieurs décennies et qui n'a pas pu aboutir dans les années 1990.

 

Une longue histoire

Au fil du Clain, plusieurs sites sont déjà reconnus : le parc de Blossac, classé en 1912, le rocher de Coligny, inscrit en 1932, le plateau des Dunes, inscrit en 1935, classé en 1937, le sentier des Dunes en surplomb de la vallée, inscrit en 1937, les rochers du Porteau, inscrits en 1932, classés en 1938.
En 1932, quatre nouveaux sites ont été inscrits : la Promenade des Cours, la Grotte à Calvin, le Roc-qui-Boit-à-Midi (Saint-Benoît) et la grotte de Passe-Lourdain (toujours à Saint-Benoît). Mais il manque une continuité dans la protection des paysages.
Pourtant, les tentatives pour une reconnaissance globale n'ont pas manqué. Dès les années 50, Michel Bloch, le fils de Jean-Richard Bloch, qui possédait une maison à la Mérigote, est intervenu en ce sens. Mais l'heure était à la reconstruction du pays. Dans les années 1970, une association de protection de l'environnement avait obtenu que la rocade sud de Poitiers passe en tunnel et ne reste pas à ciel ouvert à hauteur du Roc-du-Boit-à-Midi. Dans les années 90, l'association Espace Réaumur avait évité que le quartier du Bas-des-Sables, convoité par les promoteurs, s'ouvre à l'urbanisation. Mais l'enquête lancée à l'époque pour obtenir un classement de toute la vallée n'a pas abouti.

 

Un frein à l'urbanisation

Un nouveau projet est initié depuis plus de dix ans. Il s'est heurté à une difficulté majeure : l'urbanisation des quartiers sud de Poitiers et de l'agglomération. Sous l'autorité de la précédente préfète, Élisabeth Borne, l'actuelle présidente de la RATP, il a été décidé d'exclure les secteurs urbanisés pour ne retenir que les secteurs naturels en amont du pont Saint-Cyprien jusqu'à Saint-Benoît, Croutelle, Ligugé et Smarves. Les retards dans l'urbanisation de la Mérigotte y trouvent une explication. Ainsi que le temps qu'il a fallu pour faire avancer le projet de réhabilitation de Tison.

 

En savoir plus

  • 2042 hectares au total seraient retenus, incluant quelques sites remarquables : les jardins ouvriers du Pré-Leroy, le parc urbain du Gravion (le site de Quadripack est exclu), le massif forestier de Croutelle et les falaises granitiques de Smarves. Pour n'en citer que quelques-uns.

  • Les randonneurs qui arpentent GR et chemins de randonnées au fil du Clain et de ses affluents, ainsi que sur les coteaux en surplomb devraient aller consulter les registres ouverts dans les cinq mairies concernées.

  • Ils sont riches en renseignements historiques et paysagers et précisent les contours du classement dont la finalité est de maintenir en l'état les caractéristiques du site. En y empêchant toute construction, sauf autorisation nationale.

Ouverture de la mairie :

Nouveaux horaires 

du lundi au vendredi

8h15 - 12h00 et 13h30 - 17h30

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